Par Jérémie Walanda
Bangui, 17 juillet 2025 – (Eclipse d’Afrique) : Le Président de la République, Professeur Faustin Archange Touadéra, a conduit le 16 juillet une audience solennelle à la Cour de Cassation, marquant l’entrée en fonction de magistrats et juges nouvellement nommés dans diverses instances judiciaires du pays. Cette cérémonie, qui fait partie des traditions républicaines, s’est tenue en présence de nombreuses personnalités, dont des membres du corps judiciaire, des cadres du Ministère de la Justice et les familles des récipiendaires.
L’audience a débuté par la lecture d’un réquisitoire, selon une procédure instaurée par le Premier Magistrat. Au cours de cet événement, plusieurs figures éminentes, y compris le Procureur Général près la Cour de Cassation, Flammarion Goba, le Commissaire du Gouvernement, Georges Anigbi, et le Procureur Général près la Cour des Comptes, Jules Léon Bodenai, ont rappelé aux nouveaux juges et magistrats les principes d’éthique et de déontologie qui guident leur profession. Des avertissements ont également été émis concernant les conséquences d’un manquement à leur serment.
Les nouveaux magistrats, dont les nominations ont été officialisées par des décrets présidentiels signés après les délibérations des Organes de Gestion de la Carrière des Magistrats et Juges le 19 juin 2025, prennent désormais leurs fonctions dans des instances telles que la Cour de Cassation, le Conseil d’État, la Cour des Comptes et la Cour Pénale Spéciale (CPS).
Un moment fort de la journée a été la prestation de serment de Madame Annence Boillay, citoyenne suisse, récemment nommée Juge internationale à la Chambre d’instruction de la CPS. Cette cérémonie a clôturé une série de prises de serment supervisées par le Président Touadéra.
La cérémonie d’aujourd’hui précède la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux de la République Centrafricaine, prévue pour le 18 juillet 2025, qui se tiendra également sous l’autorité du Président de la République.
Avec cette installation de nouveaux magistrats et juges, la Centrafrique affirme son engagement en faveur de la justice et de l’État de droit, des valeurs fondamentales pour la consolidation de la démocratie et la paix dans le pays.