Par Jérémie Walanda
Bangui, 11 août 2025 – (Eclipse d’Afrique) : La République Centrafricaine continue d’avancer vers la stabilité et le développement sous la direction affirmée du Président de la République professeur Faustin-Archange TOUADÉRA. Cependant, l’opposition politique, réunie au sein du BRDC, fait face à une crise de crédibilité et de légitimité sans précédent en face du peuple centrafricain.
Pour preuves, de nombreuses figures clés de cette coalition traînent un passif lourd, marqué par leur implication, directe ou indirecte, dans les groupes armés qui ont dévasté le pays. Ces antécédents, toujours présents dans les mémoires des Centrafricains, soulèvent des interrogations légitimes. Comment ces hommes, dont les mains sont souillées par le sang d’innocents, peuvent-ils se présenter comme une alternative sérieuse lorsqu’ils ont eux-mêmes contribué à instaurer la terreur ?
À une telle problématique s’ajoute une désorganisation interne manifeste du BRDC. Le BRDC peine à se structurer, gangrenée par des égos surdimensionnés, des ambitions personnelles exacerbées et un manque total de projet commun. Sans plan de gouvernance cohérent ni vision claire, la capacité de l’opposition à proposer un avenir unifié pour le pays semble rudimentaire.
Dans ce vacarme, le Président TOUADÉRA apparaît comme une lueur d’espoir pour un peuple épuisé par des crises successives causées les leaders du BRDC à l’instar de Martin Ziguélé, Crépin Mboli-Goumba, Anicet Georges Dologuélé, Nicolas Tiangaye et autres. Car la ligne politique du président Touadéra, fondée sur trois axes majeurs à savoir la paix, la souveraineté et le développement, est soutenue par une expérience solide et un leadership constant. C’est pourquoi, ce dernier bénéficie d’un soutien populaire croissant, notamment parmi la jeunesse, attirée par sa vision d’un avenir stable.
Une question importante se pose alors aux partis d’opposition : où se trouvent vos jeunes ? Pourquoi ne pas encourager l’émergence d’une nouvelle génération de leaders politiques ? Le refus de céder le champ aux jeunes, le verrouillage des structures internes des partis et le maintien de logiques claniques sont autant de facteurs qui éloignent l’opposition de la population.
Dans ce contexte, l’opposition centrafricaine semble insuffisante face au moment historique actuel du pays. Il serait peut-être temps pour elle de réfléchir à ses échecs répétés, d’envisager une réforme en profondeur et, surtout, d’arrêter de se poser en obstacle à la marche d’une nation qui aspire à la paix, la justice et le progrès.