Par Jérémie Walanda
Bangui, 18 août 2025 – (Eclipse d’Afrique) : Les appels à un nouveau dialogue émis par les leaders du mouvement « BRDC » continuent de susciter des réactions en Centrafrique. Dans une interview exclusive à Radio Lengo Songo, le Ministre Conseiller Spécial du Président Touadéra, monsieur Fidèle Gouandjika, a vivement critiqué ces opposants qu’il qualifie d’« inaptes », à l’approche de la commémoration du 65ème anniversaire de l’indépendance de la République Centrafricaine.
Au cours de cet entretien, le ministre conseiller spécial Fidèle Gouandjika a évoqué la gouvernance de plusieurs figures politiques de l’opposition, parmi lesquelles Anicet Georges Dologuélé, Martin Ziguélé, Me Nicolas Tiangaye, Me Crépin Mboli-Goumba, et Mahamat Kamoun, qui ont exercé des fonctions importantes dans le passé. Selon lui, « ces leaders en perte de vitesse » ont un « passé sombre » et ont été largement influencés par des intérêts coloniaux. Il a accusé ces personnalités politiques d’avoir contribué à l’instabilité du pays pour satisfaire leurs propres intérêts et ceux d’un « maître » présumé.
Le ministre conseiller spécial du président de la République Fidèle Gouandjika a également rappelé que le Président Touadéra, qu’il décrit comme le « Père du dialogue », est ouvert à la discussion, mais reste sceptique quant aux intentions des leaders du BRDC.
C’est pourquoi, il les accuse de vouloir, par ce dialogue, remettre en question la nouvelle Constitution qui a été adoptée récemment, perçue comme un symbole de souveraineté pour la RCA. « Ces leaders semblent atteints d’une maladie chronique qui les pousse à contester une Loi Fondamentale instaurée pour libérer le pays de l’influence française », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le ministre Fidèle Gouandjika a précisé que le Chef de l’État professeur Faustin Archange Touadéra attend de l’opposition qu’elle soumette des points d’ordre du jour pour un éventuel dialogue, tout en déplorant le fait que certains continuent de s’opposer à la Constitution adoptée le 30 août 2023. Cette Constitution, selon lui, promulguée par le Président, est présentée comme le fruit d’un choix libre du peuple centrafricain, mettant fin aux dispositions perçues comme soumises à des intérêts étrangers.
La réaction du ministre Fidèle Gouandjika sur la demande d’un énième dialogue par les leaders du BRDC est saluée par la population centrafricaine qui n’a plus confiance à cette opposition stérile qui défend toujours les intérêts des puissances coloniales.
