Par Jérémie Walanda
Bangui, 12 aout 2025-(Eclipse d’Afrique) : s’il est vrai qu’en politique et surtout sur la scène politique centrafricaine, l’éthique et la morale sont reléguées au second plan, il n’en demeure pas moins de l’avis de nombreux analystes que le BRDC dans sa posture actuelle, exagère quant à ses revendications qui sont sans équivoque, déconnectées des réalités du pays.
Le triste spectacle auquel continue de se livrer le BRDC ne finit pas de susciter des réactions tant de la part des observateurs avisés de la scène politique nationale que des Centrafricains dans leur ensemble. Cette plateforme politique considérée à raison comme une coquille vide persiste et signe dans sa logique de rendre la vie difficile aux populations qu’elle a meurtries dans un passé récent et qui cherchent à se reconstruire.
Aujourd’hui et plus que jamais, les Centrafricains ne sont pas disposés à recevoir des leçons de la part du BRDC dont un leader est allé jusqu’à les traiter de Gbanambana (prostitués), ce qui est une insulte aberrante de la part de quelqu’un qui prétend à diriger la RCA un jour. Les bavures quotidiennes du BRDC mettent en lumière le caractère antirépublicain et destructeur de cette organisation criminelle et à la solde de puissances étrangères.
« A scruter de près les agissements du BRDC, l’on se rend à l’évidence de son inconsistance et de son manque d’offre politique. C’est une organisation qui n’a aucune crédibilité de par ses responsables connus comme les bourreaux des Centrafricains. En s’opposant à toute initiative pouvant concourir au relèvement de la RCA, le BRDC est une coquille vide qui s’obstine à rendre la vie difficile aux Centrafricains comme dans le passé. Les Centrafricains sont avertis et devront prendre leur responsabilité pour barrer la route à cette organisation criminelle » a fait savoir un leader de jeunesse.
Il encourage par ailleurs ses pairs qui sillonnent les arrondissements de Bangui afin d’attirer l’attention de leurs compatriotes sur les agissements du BRDC.
