Bangui, 17 octobre 2025 – (Éclipse d’Afrique) : Les candidats à l’élection présidentielle de décembre 2025 ne doivent pas prendre les Centrafricains comme des bêtes, comme Dologuélé a qualifié les Centrafricains de mouton.
C’est le candidat Henri-Marie Dondra du parti UNIR qui, au lieu de faire comme Dologuélé en renonçant à sa nationalité française, lui Dondra refuse à son tour de renoncer à sa nationalité congolaise (RD Cong), avant de constituer son dossier de candidature pour déposer à l’ANE.
Nous avons consulté plusieurs documents administratifs qui attestent que le candidat Dondra est né le 14 août 1966 à Kinshasa, en République Démocratique du Congo sous le régime de Mobutu. Dès sa naissance, il jouit de la nationalité congolaise jusqu’à ce jour et ce, concomitamment avec celle de la République Centrafricaine.
Ce n’est pas pour une simple raison que le candidat Dondra continue de valoriser la langue « lingala » de la RD Congo dans ses différentes chansons de l’orchestre « SENAT ORPHEE » dont il en est le fondateur et leader principal. Plusieurs informations indiquent que Dondra dispose des firmes de business à Kinshasa, sa ville natale. Aussi, dans un communiqué du FAGACE, publié le 4 juin 2015, a précisé que : « M. Henri-Marie Dondra est né le 14 août 1966 à Kinshasa, République Démocratique du Congo ».
Dondra bénéficie d’une autre nationalité et il prétend accéder à la magistrature de l’Etat centrafricain. Un étranger peut-il diriger un autre pays ? La Constitution de la République centrafricaine – version promulguée le 30 août 2023 (articles 106 à 111) est claire là-dessus. Le Code électoral centrafricain, et la Loi n°19-0011 du 20 août 2019 souligné également cela.
Les critères constitutionnels exigent la nationalité d’origine, l’unique nationalité, le lieu de naissance…Henri-Marie Dondra est reconnu centrafricano-congolaise. Voilà un “noko” qui prétend diriger la RCA et l’ANE et le Conseil constitutionnel doivent véritablement dire le droit sur son dossier de candidature. Affaire à suivre…