Par Socrates Fibanga
Bangui, 16 octobre 2025- (Eclipse d’Afrique) : dans une correspondance signée du ministre d’état, directeur de cabinet du Chef de l’Etat, la Présidence de la République a apporté une réponse sans ambiguïtés aux élucubrations du chef de file de l’opposition Anicet Georges Dologuélé qui a accusé à tort le Président Faustin Archange Touadera de l’empêcher d’être candidat à la présidentielle de décembre prochain.
C’est à la fois un recadrage et une mise au point sans ambigüités que la Présidence de la République a apportés à la dernière lettre adressée par Anicet Georges Dologuélé à Faustin Archange Touadera et dans laquelle, le président de l’URCA se morfond de dire que c’est l’actuel locataire du Palais de la Renaissance qui veut l’écarter de la présidentielle à venir.
Fin manipulateur et surtout connu pour ses fuites de responsabilités, l’ancien 1er ministre au lieu de suivre la procédure légale pour sa réintégration de la nationalité centrafricaine qu’il a perdue de par des dispositions légales centrafricaines, a préféré s’en prendre au Président de la République à travers des propos outrageux et menaçants.
La Présidence de la République dans le seul souci de rappeler à l’ordre M. AGD et surtout de rétablir la vérité au peuple centrafricain a adressé à ce dernier une correspondance sans ambigüités afin de l’inviter à se conformer aux exigences constitutionnelles et légales de la RCA que de s’acharner sur la personne du Chef de l’Etat et de ses proches collaborateurs.
« La Présidence de la République exprime sa surprise face au ton et au contenu de votre correspondance, dont la caractère polémique, menaçant, les attaques personnelles et les accusations graves portées à l’encontre du Président de la République, Chef de l’Etat et de certains de ses collaborateurs, ne sauraient, en aucune circonstance, contribuer au climat de sérénité, de respect et de dialogue républicain que requiert la vie politique nationale » peut-on lire entre les lignes de la correspondance de la Présidence de la ce jour à Sieur Dologuélé.
La même correspondance de rappeler que la préoccupation du président de l’URCA est une question qui relève de la justice et que le Chef de l’Etat en aucun cas, ne s’interfère dans les affaires judiciaires : « s’agissant du fond de votre correspondance, et plus particulièrement des questions relatives à votre situation administrative et à la nationalité centrafricaine, la Présidence de la République tient à vous rappeler que ces matières relèvent exclusivement des compétences des autorités et institutions prévues par la constitution et les lois en vigueur.»
La Présidence a enfin tenu à mettre en garde Anicet Georges Dologuélé qu’elle se réserve le droit d’intenter des actions judiciaires contre quiconque tenterait de s’en prendre à tort contre le Chef de l’Etat : « La Présidence de la République, profondément bouleversée et scandalisée par les propos clairement offensants contenus dans votre correspondance, se réserve le droit de choisir les outils juridiques appropriés pour rétablir la vérité et décourager tous ceux qui s’écarteraient des débats politiques pour commettre une offense contre le Président de la République, protégé par les articles 135 et suivants du Code Pénal Centrafricain » a conclu la correspondance.
