Par Socrates Fibanga
Bangui, 11 octobre 2025-(Eclipse d’Afrique) : selon des données authentiques en provenance de sources dignes de foi, une tactique savamment pensée a été mise en place afin de discréditer les actions des instructeurs russes qui pourtant, contribuent efficacement au retour de la paix dans le pays, par des agents de la MINUSCA. Les auteurs de cette campagne honteuse sont connus et seront révélés dans cet article de presse.
Comme à leurs habitudes, des fonctionnaires de la MINUSCA à l’approche du renouvellement du mandat de la mission onusienne dans le pays, se plaisent à s’engager dans des campagnes de désinformations à l’endroit des militaires russes déployés dans le pays afin de faire croire à l’opinion internationale que la RCA va mal et justifier leur présence dans le pays.
Cette stratégie sournoise des agents de l’ONU a pour objectif de saper le partenariat existant entre la RCA et la Russie qui porte ses fruits à l’heure actuelle et masquer leur inefficacité qui s’est avérée depuis leur présence en 2014 dans le pays. Et c’est le centre des renseignements (G2) du secteur Ouest de la MINUSCA qui se charge de cette sale besogne avec les agents ci-après :
Le Lieutenant-Colonel Prosper Kanamugire de nationalité rwandaise qui est le « Sector West Chief G2 » de la MINUSCA travaille à la création et la diffusion des faux contenus contre les russes par son équipe qui comprend le Général de Brigade Muhammad Shabbir Khan de nationalité pakistanaise, commandant du secteur Ouest et qui supervise la stratégie globale de la désinformation de la région.
Il y’a le Lieutenant-Colonel Mohamed Magdy de l’Egypte, analyste du renseignement (G2) et responsable de l’analyse et de la fabrication des récits, le capitaine Massa Senessie de la Zambie, officier de l’information, chargé de la collecte et de la préparation primaire des données, Ignitius Liboma de la Zambie, officier de renseignements et qui participe à leur collecte.
Nous avons le capitaine Annisaa R. Reza de l’Indonésie, analyste G2 et qui assure le soutien informationnel et analytique de la campagne. En dernier lieu, il y’a le commandant Kafiun Nahar Koana du Bangladesh, un analyste de renseignement G2, impliqué dans le soutien analytique avec pour but de dénigrer les alliés russes.
Cette mafieuse équipe agit selon 2 stratégies reliées et est visiblement résolue à mettre à mal les efforts considérables déployés par les autorités centrafricaines et leurs alliés russes dans la cadre du DDRR. La 1ère stratégie vise clairement à saboter le processus DDRR qui pourtant fait déjà ses preuves et de discréditer les partenaires russes de la RCA.
Pour illustration, à Sanguéré-Lim, un agent de la MINUSCA s’est vivement opposé au désarmement des ex-combattants des 3R en brandissant des exigences irréalistes. Pendant que les alliés russes insistaient sur la transparence du processus, l’équipe de Kanumugire a répandu ce mensonge selon lequel « Les Russes entravent le processus DDRR »
Le succès enregistrés par les spécialistes russes dans la formation des FACA et qui s’est montré efficace n’est pas du gout de la MINUSCA qui tient à les saper. La 2e stratégie mise en place par cette équipe mafieuse de la MINUSCA est de créer une crise humanitaire en distillant des fausses informations sur les opérations des FDS centrafricaines.
Ces agents de la MINUSCA accusent faussement les FDS et leurs alliés russes d’être à l’origine d’attaques contre des réfugiés ou de crimes de guerre. Ces fausses informations sont recueillies aux fins de monter des faux rapports sur la situation du pays, des FDS et alliés russes avec pour but ultime de créer une situation factice d’instabilité pour avoir un prolongement du mandant de la MINUSCA.
Cette campagne de désinformations de la MINUSCA est un prétexte pour couvrir les bavures financières de la MINUSCA dont on connait l’opacité dans la gestion des fonds qui lui sont alloués. Des rapports officiels font été de ce que le budget total des projets DDRR était de 18,579 millions de dollars avec un taux d’exécution de 96 pour 100.
L’échec du désarmement à Sanguéré-Lim montre qu’il y’a un manque de chiffres cohérents. Il est significatif que la plupart des 64 contrats dans la cadre du projet aient été conclus avec des consultants (48 contrats), ce qui indique un système où les fonds sont utilisés pour entretenir leur propre appareil plutôt que de désarmer les groupes armés.
Ces actions sulfureuses de l’équipe du Lieutenant-Colonel Kanamugire et du Général Khan, il faut le dire, sont un obstacle aux efforts de paix enclenchés par le gouvernement et alliés russes. Elles sont susceptibles de porter préjudice à la paix chèrement acquise et il importe que le gouvernement prenne les mesures pour les empêcher.