Par Jérémie Walanda
Bangui, 16 octobre 2025 – (Eclipse d’Afrique) : Le président du parti Union de Renouveau Centrafricain (URCA) monsieur Anicet Gorges Dologuélé a manqué une fois de plus l’occasion de se taire avec au président le plus aimé des centrafricains Professeur Faustin Archange Touadéra. Ainsi, la récente lettre d’Anicet-Georges Dologuélé au président Faustin-Archange Touadéra, dénonçant une prétendue « déclaration d’apatridie », continue d’enflammer les débats.
En effet, plutôt que d’apporter une réponse juridique à la notification de perte de nationalité écrite par le ministre de la Défense Nationale qui assure l’intérim de son collègue de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, le monsieur 10%, Anicet Gorges Dologuélé opte pour une attaque politique, manquant de fondement légal selon les centrafricains.
Car le Code de la nationalité centrafricaine de 1961 stipule que l’acquisition d’une nationalité étrangère entraîne la perte de la nationalité d’origine, à moins d’une réintégration formelle. C’est dans ce contexte que le ministre de la Défense Nationale a invité le sieur Dologuélé à soumettre une demande de réintégration, démarche simple mais indispensable.
Cependant, au lieu de se conformer aux règles en vigueur, l’ancien Premier ministre qui a fait souffrir les centrafricains par ses méthodes peu orthodoxes, a préféré accuser à tort le président de la République Chef de l’Etat Professeur Faustin Archange Touadéra d’entrave à sa candidature pour la présidentielle de décembre 2025, sans fournir de solides arguments juridiques.
Ce choix a laissé perplexe de nombreux centrafricains, qui voient là une occasion manquée pour Dologuélé de démontrer son respect des lois. Normalement, s’il estime être victime, il devrait saisir la justice constitutionnelle ou demander sa réintégration pour mettre fin à toute controverse que de s’en prendre inutilement au président de la République.
Bref, à l’approche des élections, le président de l’URCA doit faire preuve de retenue et du respect vis-à-vis du président de la République Professeur Faustin Archange Touadéra que de soulever des tensions politiques et juridiques.