Par Jérémie Walanda
Bangui, 29 juillet 2025 – (Eclipse d’Afrique) : Le Président du «Mouvement National des Indépendants» (MOUNI), le ministre Thierry Kamach, a tenu une conférence avec des professionnels des médias pour exprimer son soutien au nouvel accord de paix signé entre le gouvernement centrafricain et deux groupes rebelles majeurs, l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC) d’Ali Darassa et les «3R» de Sembé Bobo.
Lors de cet échange, le ministre Thierry Kamach a souligné que le désarmement de tous les groupes armés sur le territoire national est essentiel pour garantir l’intérêt de la population centrafricaine. Il a rappelé l’appel solennel du Président Faustin Archange Touadéra, lancé lors des célébrations du 64ème anniversaire de l’indépendance, qui avait exhorté les groupes armés à rejoindre l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation et la Feuille de Route de Luanda. Cet appel, selon le ministre Thierry Kamach, a contribué à une désescalade des tensions, permettant à plusieurs membres de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de quitter la clandestinité et de déposer les armes.
L’accord de paix, signé le 19 avril 2025, marque une étape significative dans le processus de réconciliation nationale. Il a été accueilli comme une lueur d’espoir pour les citoyens qui aspirent à une paix durable, après des années de conflit et d’instabilité. En mettant l’accent sur la nécessité de rassembler tous les acteurs du pays, y compris ceux qui ont été en conflit, le ministre Thierry Kamach a souligné l’importance d’une approche inclusive permettant de reconstruire la nation.
Le Président du MOUNI a également salué le rôle clé joué par le Président tchadien, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, dans la médiation qui a permis aux leaders des groupes armés de s’engager dans le processus de paix. Il a exprimé sa gratitude pour cette intervention, qui a été perçue comme un geste fraternel.
Cependant, Thierry Kamach n’a pas manqué de rappeler que de nombreux défis demeurent à surmonter. Il a exprimé sa conviction que, malgré les obstacles, le peuple centrafricain, uni derrière ses dirigeants, est capable de bâtir un avenir meilleur et plus stable. En conclusion, il a réaffirmé l’ambition première de cet accord : instaurer une paix durable, réduire les violences, et favoriser le retour à l’ordre républicain, tout en garantissant une réintégration stricte des acteurs impliqués.